Table basse

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L'histoire

On dit que chaque meuble a une histoire …

Idee mobilier authentique

Lorsque le Duc Jean Phillibert de Cocougnac rentra de sa journée de chasse à courre dans son fief natal, près de Plouquinot en Roublette, dans la Creuse, il ne rêvait que d’une chose : Reposer son dos endoloris et son fessier malmené par ces heures de trot et galop. C’est pourquoi, devant l’entrée du château, il lâcha les rennes à son palefrenier de manière négligée, tout en soufflant de satisfaction. Cette journée était belle et bien terminée. C’est qu’elle fût atrocement longue cette partie de chasse.
Il se dirigea alors d’un pas assuré vers le petit salon. Sachant que madame la duchesse était en stage d’horticulture durant toute la semaine avec le jardinier italien, il était certain que rien ne viendrait troubler son repos face à la grande cheminée.
Augustine, la servante, alertée par le bruit du cheval sur les graviers de l’allée, pressait le pas pour accueillir Monsieur le Duc selon les bonnes manières. Elle arriva dans le petit salon juste avant lui pour préparer sa révérence. Révérence que le Duc n’eut que faire. Il jeta ses gants de cuir dans les mains d’Augustine sans même la regarder. Trop concentré vers son objectif : le fauteuil face à la cheminée.
Surprise, Augustine hésitait à poser la question si Monsieur le Duc avait passé une bonne journée. Elle connaissait bien Monsieur le Duc, et compris vite qu’il ne fallait le houspiller de questions futiles. Jean Philibert s’effondra dans le fauteuil, satisfait, soulagé. A défaut de sanglier, il avait conquis le fauteuil.
Il leva une jambe et la tendit à l’horizontale. Et brusquement son pied retomba lourdement sur le sol. Comme s’il s’attendait à ce qu’il fût stoppé par quelque chose. Comme s’il avait posé son pied sur … rien.
D’abord surpris, son étonnement passa vite à l’agacement. Le fauteuil, la cheminée, tout était là pour que ce soit parfait. Alors pourquoi ça ne l’était pas ? Pourquoi n’y avait-il pas un … truc pour poser ses pieds ?

“Augustine ?”
“Oui, Monsieur le Duc !”
“Ne faudrait-il pas un objet de taille modeste pour soutenir mes soutenants ?”
“Assurément, Monsieur le Duc.”
“Vous demanderez à Charles qu’il construise cet objet.”
“Bien Monsieur le Duc”.
C’est ainsi qu’est née la première table basse.

la vérité

Le client voulait une table basse suffisamment solide pour y mettre les pieds dessus lorsqu’il regarde la télé.
Une table simple en apparence mais qui mélange le style industriel (construction rivetée) et la beauté brute de la nature via le bois. Il fallait qu’elle soit mobile facilement.
Quelque chose qu’on ne voit nulle part ailleurs, pas une copie solide d’un modèle vu dans les grandes enseignes.

Après quelques échanges sur les dimensions et l’aspect général de la table, je lui ai proposé un croquis.

Idée et plan de table basse

Cette première partie étant validée, je suis passé à la modélisation pour mieux se rendre compte des dimensions et du design général. C’est à ce moment que nous avons fait des choix concernant les rivets, le plateau, les roulettes, la couleur des matières, …

La fabrication peut commencer. Tout est fait dans notre atelier. A chaque étape, des photos de l’avancement sont envoyées au client afin qu’il puisse voir l’évolution de son « bébé ». Sur demande, nous pouvons même faire une vidéo qui se retrouvera sur Youtube.

Il arrive qu’en cours de fabrication, on remette en cause le design initial. Ici, le choix portait sur la position des rivets. Le client est resté sur son choix initial (qui est une excellente décision).

La livraison du produit chez le client est prévue dans l’établissement du devis final. La satisfaction du client reste la meilleure des récompenses.

Données techniques

Dimensions en Cm (L x l x h) : 117 x entre 50 et 60 x 50
Plateau flacheux en épicéa épaisseur de 48 mm
Structure en acier tube carré de 30×30
Rivets acier de diamètre 6 mm
Étagère en tôle d’aluminium