Rack pour Guitares

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L'histoire

On dit que chaque meuble a une histoire …

Idee mobilier authentique

Et l’histoire du premier rack à guitares est véritablement étonnante.
François de Soupirensol, malgré sa particule, était un fraudeur de bons sentiments, un miséreux de l’honnêteté, un troubadour déchu. Né en 1765 d’une famille bourgeoise, il avait tout ce dont la société pouvait lui offrir. Richesse par un futur héritage généreux, respect par son rang social, et beauté grâce au métissage de ses parents, très rare à cette époque.
D’une fratrie de 5 frères, c’était le « petit dernier » promis à prendre la direction du patrimoine familial. Les autres frangins se consacrant à faire carrière dans l’armée.
Une enfance calme, très calme, trop calme. François ne révélant pas vraiment une acuité particulière pour les études, au grand désespoir de ses parents, il excella néanmoins dans la musique. Du clavecin ? Trop facile, du violon ? Trop léger, de la guimbarde ? Trop minimaliste. Quelques soient les instruments, il apprenait vite et ses doigts filaient à toute allure sur les touches, cordes, ou trous. Son génie aurait pu ravir ses parents, qui voyaient en lui un nouveau Mozart, si celui-ci n’était pas aussi fainéant. Cette facilité ne le motivait en rien et il passait volontiers ses journées à rêver.

C’est à l’adolescence qu’il commença à composer, et en même temps se rendre compte du pouvoir de la musique auprès des demoiselles. Quelques notes à la mandoline suffisaient pour faire chavirer bien des cœurs. Il eut une éducation sexuelle plutôt pratique que théorique grâce à son talent. Jeune adulte, il devint un « beau parti » et de jeunes bourgeoises venues de loin venaient tenter leur chance. Il usa et abusa de ses charmes comme de son génie musical pour profiter des donzelles de manière purement égoïste. Evidemment, cela se sut et son père le bannît de la famille, en représailles pour avoir salit l’honneur des De Soupirensol.

Rejeté et sans le sou, il vécût alors comme un ménestrel, allant de ville en ville, chantant ses compositions, jouant sa mandoline, et profitant de ses charmes pour séduire quelques courtisanes, afin de satisfaire son appétit sexuel. La liste des maris cocus ne faisait que s’allonger au fil de ses voyages.
Il s’était fait même une spécialité : Les filles dont le prénom se terminait en « ine ». Les Séverine, Philippine, Gwendoline, Caroline, Joséphine, Pauline, Amandine, Léontine, Apolline, Séraphine, Laureline, Valentine, Charline, Justine, Sixtine, et bien d’autres encore « ine » étaient ses cibles favorites.

Un soir de Février 1790, réfugié dans une auberge crasseuse pour fuir le froid, sans une pièce en poche (comme à son habitude), il alla directement voir le gérant de l’établissement (et aussi barman) : Sergei Vladoenutovitch. Sergei était un ancien militaire russe qui est parti de l’armée pour monter « sa boite », comme disent les djeun’s. Autant dire que le gaillard n’était pas vraiment impressionnable. Néanmoins, François lui proposa un divertissement musical en échange de quelques chopines et le toit pour la nuit. Sergei accepta à condition que le barde chante d’abord pour mériter ses collations liquides.

François accepta parce qu’il n’avait pas vraiment le choix. C’était ce bar de poivrots, ou la neige glaçante. C’est au moment de s’installer au bout de l’auberge bruyante qu’il remarqua cette beauté. Une serveuse à la taille fine et aux joues roses. Et surtout ce regard si noir et profond que François lâcha juste un : « whoaaw ». En l’espace d’un instant, elle est devenue sa muse.
Durant toute la soirée, François anima avec véhémence l’auberge, chanta fort et joua divinement bien. Les clients furent conquis. La serveuse aussi. A chaque fois que François, lui fît son regard langoureux, la serveuse lui sourît. Alors que Sergei lui ordonna de laisser tranquille sa fille, François compris que ça allait chauffer pour son matricule s’il osait la toucher. Boarfff … ça n’était pas la première fois qu’un père trop protecteur le menaçait.
En fin de soirée, les clients partis vomir ailleurs, Sergei demanda à la serveuse de mener le musicien à la remise où il pouvait y passer la nuit. Laisser ces deux-là seuls durant un moment était très risqué. La tension entre eux était telle qu’on aurait pu recharger une voiture électrique en 2 minutes. Et c’est bien ce qu’il se passa. Dès la porte fermée, les deux s’attrapèrent en s’embrassant goulûment, les mains recherchant un bout de peau dans une étreinte passionnée. François s’arrêta net.
« Comment t’appelles-tu ? » dit François.
« Mandoline » répondit la serveuse.
« Comme l’instrument ? » réagit François.
« Oui tout à fait. Mon père ne parlant pas très bien le français, il trouva le mot joli. » argumenta la serveuse.
« C’est parfait ! » dit François, juste avant de l’embrasser à nouveau et de continuer à la déshabiller.

Peu de temps après, du bruit se fît entendre derrière la porte de la remise. Sergei devait sûrement s’impatienter de ne pas voir revenir sa fille. Dans la panique, ils se relevèrent d’un bond, et Mandoline se cacha dans le placard le plus proche. Sergei entra et cria :
« Ma fille, ou es-tu ? »
« Ouf, vous m’avez fait peur ! » souffla François.
« Ou est ma fille ? » cria encore Sergei.
Entre panique et gène, François répondit « euh … je ne sais pas moi … dans le placard ! » en espérant cette idée tellement absurde que Sergei n’allait pas vérifier.
« Un placard à Mandoline … N’importe quoi ces musiciens ! » s’esclaffa Sergei. Ne voyant pas sa fille dans la remise, il en conclue qu’elle était déjà repartie.
Le gérant maugréa des mots incompréhensibles et s’en alla.

C’est ainsi qu’est né le premier rack à guitares.
La pudeur m’empêche de vous raconter la folle nuit de François et de sa mandoline. Ce qui est sûr, c’est que la vie de François changea avec cette idée titanesque et novatrice pour l’époque.

la vérité

Après avoir modélisé le projet du support de piano, des sources proches de l’auteur de ces lignes ont suggéré un rangement pour des guitares. Je sais bien qu’il existe des « valises » spéciales pour voyager de concert en concert, mais celles-ci sont réservées aux professionnels. Peu esthétiques, leur fonction première est justement de faire des voyages. Mon meuble n’est pas destiné à parcourir le monde. Du coup, cela me laisse un peu plus de liberté pour le côté pratique et de fantaisie pour la forme générale.
D’abord optimiser la place et combler l’espace vide laissé autour du manche. Cela permet de mettre des accessoires accrochés aux portes (câbles pour le raccordement à l’amplificateur, ou boîte de médiators, partitions, photos dédicacées, etc …). C’est aussi pour cela que le meuble est positionné sur des roulettes, afin de dégager l’arrière, pour faire basculer d’autres rangements.

Puis, tout amateur de guitare électrique ne pouvant se passer de pédales d’effets, je les ai rassemblées dans un tiroir basculant, afin de s’en servir sans avoir à tout brancher. D’ailleurs, une prise 220 volts et des connexions Jack 6.5 (le format standard pour les câbles) sont disponibles sur les côtés du meuble. Une fois, le tout branché dans le meuble (secteur et pédales), il vous suffira de brancher votre amplificateur au meuble pour jouer. Fini le câblage fastidieux ou disgracieux.

J’ai également souhaité rendre un peu plus fun, l’idée de choisir une guitare dans sa collection. Lorsque vous ouvrez les deux portes battantes et le couvercle, le porte-guitares s’avance vers vous en montant légèrement. Même si ce n’est que quelques centimètres (une vingtaine), cela suffit pour rendre la prise en main bien plus agréable.

Côté look, j’ai commencé par un aspect très industriel avec des renforts en acier croisés et inclus dans l’épaisseur du bois, et des platines rivetées. Puis, je me suis rendu compte que mon dessin original était plus inspiré par l’aspect des vieilles malles, avec leurs renforts de bois sur les flancs. Sans changer l’intérieur et les dimensions finales, je propose une autre version du rack de guitares.

Données techniques

Dimensions en Cm (L x l x h) : 114 x 50 x 145 (environs)
Panneaux en épicéa ou chêne
Porte-guitare en contre-plaqué et mousse
Structure en barre carrée de 30 mm
Coin acier et fer plat épaisseur 2 mm
Rivets de diamètre 1 cm
Roulettes de 10 cm de hauteur
A partir de 2000 €